J'écris parce que j'aime parler mais je passe beaucoup de temps seul.
J'écris parce que je suis en colère, mais on ne peut pas passer son temps à engueuler ceux qui n'y sont pour rien.
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J'écris parce que j'aime voir les lettres apparaître et former des sons dans ma tête, et du rythme, et du sens. Enfin, la plupart du temps.
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J'écris parce que j'aime voir les lettres apparaître et former des sons dans ma tête, et du rythme, et du sens. Enfin, la plupart du temps.
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J'écris parce que les histoires sont comme les gènes, elles se transmettent de génération en génération.
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J'écris parce que ça me permet de crier en paix.
J'écris parce que ça me permet de ne pas penser aux choses qui me pèsent – ou de leur régler leur compte le temps que je passe à écrire.
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J'écris pour ne pas oublier – et pour m'inventer les souvenirs qui me manquent.
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J'écris parce que dans l'écrit, les morts sont vivants.
J'écris pour supporter l'idée que j'avance dans un labyrinthe dont je ne pourrai jamais sortir.
L'article s'appelle "Pourquoi j'écris", il est publié sur un blog d'écrivain déjà cité ici, celui de Martin Winckler, qui fait l'amitié à ses lecteurs de leur confier à l'occasion ses premiers jets, ses réflexions sur son activité d'écrivain, en même temps que de leur offrir des propositions d'écriture et de publier leurs textes.
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